Michael Roads en Français

Pour tous les francophones

Je me présente... Michael Roads

          Je suis connu comme mystique moderne. Au fil des ans, j'ai vécu une multitude d'expériences métaphysiques qui m'ont permis d'avoir un aperçu extra-ordinaire de la vie. En tant qu'enseignant spirituel, j'ai conçu de nombreux exercices de méditation créative qui permettent aux gens de faire l'expérience de l'interconnexion de toute vie, en comblant l'illusion de la séparation entre nos mondes intérieur et extérieur. J'offre aux gens la possibilité de maintenir un état de paix intérieure et de liberté, quelles que soient les situations et les circonstances de leur vie. Oui... c'est possible !

          Tout est possible grâce au pouvoir de l'amour inconditionnel. J'ai la conscience et la capacité de donner du pouvoir aux gens, les aidant ainsi à se souvenir et à se reconnecter à leur propre potentiel divin. Lorsque certains principes universels de Vérité deviennent un aspect de votre vie, l'extraordinaire devient vraiment très ordinaire. Il y a des éons, nous nous sommes contentés de vivre dans l'illusion. Je vais vous apprendre à en sortir. J'ai passé cinq décennies à explorer les royaumes supérieurs de la conscience. Il est temps que la réalité de votre monde personnel, dépassée et obsolète, cède la place au potentiel supérieur d'une Réalité bien plus grande.

Bienvenue dans mon monde !

          J'aime ce que je fais, c'est pourquoi je le fais bien. Je vis ce que j'enseigne, et j'enseigne ce que je vis ; c'est important pour moi. Si j'incarne la croissance intérieure, alors je peux l'enseigner. Au lieu de simplement prononcer des mots, je partage consciemment de l'énergie. Et, comme je l'ai dit, j'enseigne une façon de vivre qui fonctionne. Je ne connais plus la peur, l'anxiété, l'inquiétude, le stress, la colère, le blâme, l'autocritique ou tout autre jugement. Cela fonctionne pour moi et cela fonctionnera pour vous !

          Il était cinq heures en ce froid matin en Tasmanie, Australie, il y a plus de cinquante ans. En chemin pour faire entrer les vaches dans le hangar de traite, j’ai sauté sur le manège que j’avais fabriqué pour mes enfants, à partir d’une vieille roue de charrette. Et j’ai tourné, et tourné.
          Ceci, ai-je pensé, représente ma vie… tourner en rond. Mais cela n ‘avait rien de la joie d’un manège. Pourquoi devais-je traire des vaches ? La peur faisait claquer son fouet, me maintenant sur ce cercle infini, monotone, jour après jour, à faire ce que je n’aimais pas. Et puis, venant de nulle part, une question a explosé dans ma tête. “Qui suis-je ?”
          Cet instant, cette question, à l’âge de 35 ans, allait changer ma vie pour toujours, tandis que j’embarquais dans une quête inébranlable à la découverte de moi-même.
                                                                                                              ***
          Au cours de la décennie qui a suivi, je me suis progressivement habitué à l’Esprit de la Terre, aux murmures silencieux de la Nature. Au début, je me sentais plutôt menacé par cette nouvelle capacité à communiquer avec la Nature. Je pensais que je devenais fou. Mais, au fil du temps, réalisant à quel point cela améliorait ma croissance spirituelle, j’ai commencé à avoir confiance en ce qu’on m’enseignait.
          Au cours de la même période, j’ai appris à développer et à raffiner une capacité naturelle que j’avais étant enfant. La capacité de voyager dans mon corps de Lumière, partant au-delà du temps et de l’espace linéaires. J’ai appris à traverser la membrane qui sépare le matériel (physique) de l’intangible (métaphysique). De nouveaux mondes se sont ouverts à moi et mettre ces expériences par écrit est devenu mon exutoire créatif.
                                                                                                             ***
          En dépit de ces capacités inhabituelles et plutôt extraordinaires, ces années furent les plus difficiles de ma vie… une bataille constante, financière, physique, mentale et émotionnelle. Je m’étais efforcé de gravir sans cesse le pic de la montagne spirituelle mais tout ce que j’avais réussi à faire était de creuser un fossé de désespoir, profond et béant. Je souffrais de douleurs chroniques et handicapantes et d’épuisement et je n’en voyais pas le bout. J’avais échoué sur ma voie et je refusais de continuer dans l’illusion. Seule la mort pourrait me soulager.                                                                                                                                                                                                            ***
 
          Au cours de mon heure la plus sombre, en 1986, j’ai complètement renoncé. Me sentant totalement vaincu, sur une impulsion, j’ai commencé à lâcher prise avec tout ce qui m’était cher – ma famille, Dieu, mes croyances, mon désir d’éveil spirituel et, finalement, moi-même en tant qu’identité. Je suis entré dans ce processus profond de lâcher-prise pour pouvoir passer le portail de la mort qui était apparu métaphysiquement devant moi. Mais au lieu de la mort… je suis entré dans un niveau plus élevé de Vie. Je fus submergé par une Lumière étincelante, consumé par l’Amour et une conscience infiniment plus grande. Je me suis connu en tant qu’Amour et Lumière. C’est Ce Que Je Suis. C’est le Soi.    
          Pendant les vingt minutes de temps linéaire qui ont suivi, je n’ai eu aucune présence physique. Je faisais l’expérience d’un film holistique, “La continuité du Soi”, sachant simultanément le quoi et le pourquoi de l’humanité, de la vie et son but. Quand je suis revenu à la réalité physique, ma hernie discale était complètement guérie et tous mes autres maux avaient disparu pour ne jamais revenir. Toute anxiété avait été levée, tous les soucis envolés. Je ne les ai plus jamais éprouvés depuis. Michael, l’identité, est morte. Avec la mort de l’identité, le Soi a été révélé.
                                                                                                            ***
          Mon expérience de la réalisation du Soi continue à se dérouler, de manière exponentielle. Je fais maintenant l’expérience de l’Amour inconditionnel et de la complétude émotionnelle, en même temps que de niveaux très profonds de perspectives. Plus récemment, j’ai fait l’expérience de la réalité et de l’intention de la structure et de la structure et de l’intention de la réalité à différents niveaux dimensionnels et cadres de temps.
          Au cours des années, ces nombreuses expériences se sont développées pour former la base de mes livres et séminaires, que j’ai présentés dans le monde entier depuis une trentaine d’années. Relativement inconnu pendant vingt et unes de ces années, j’attendais que mon temps arrive. Tout s’est produit dans un timing parfait. A la fin de 2012, il est arrivé. Pour moi, 2013 est l’An Un. Dans cette ère de nouveauté, j’entre maintenant dans mon plein pouvoir en tant qu’enseignant spirituel.
          Mes jours d’agriculture et de jardinage bio se sont terminés il y a longtemps. Je suis toujours un jardinier au fond du cœur et je le serai toujours, mais maintenant je “fais pousser” des gens à la place… les aidant à connecter leur plein potentiel spirituel. C’est ma passion, mon but et ma joie et je vous souhaite la bienvenue sur mon site internet.

« Nous sommes des Êtres d’Amour. C’est l’Amour qui connecte toute vie sur Terre… et au-delà. L’Amour est le facteur primordial de la vie. L’Amour est la raison pour laquelle nous sommes ici, la raison pour laquelle nous nous incarnons encore et encore, tout cela pour connecter avec l’Amour inconditionnel et en faire l’expérience puissante. Et pour connaitre l’équilibre et la complétude émotionnels dans un état de liberté intérieure. » 

Michael est interviewé par Lilou Macé en décembre 2020

L'énergie du changement & être le créateur de sa vie - partie 1/2

Les clés de l'ascension - (partie 2/2)

Michael est interviewé par Helen Reynolds sur sa découverte de l'Amour inconditionnel

Podcast en anglais

Transcription en français

Helen Reynolds “Live True to You”, QLD OZ
livetruetoyou.com/michaelroads
Voyage vers l'amour

"Nous sommes des Êtres d'Amour. C'est l'Amour qui relie toute la vie sur Terre et au-delà. L'Amour est le facteur premier de la vie. L'Amour est la raison de notre présence ici, la raison pour laquelle nous nous incarnons encore et encore, tout cela pour nous connecter à l'Amour inconditionnel et en faire l'expérience puissante. Ceci, combiné à l'équilibre émotionnel, complète notre état de liberté intérieure." Michael Roads

L'amour - généralement défini comme un sentiment d'attraction, est communément considéré comme une émotion fugace et, par aspiration, comme le sentiment intense de rencontrer l'âme sœur ; pourtant, Michael nous dit que l'Amour est notre être et que l'Amour peut être connu lorsque nous avons une relation saine, une relation d'Amour avec nous-mêmes. Dans cet épisode, Michael partage son voyage vers l'Amour afin que nous puissions comprendre que l'Amour est plus qu'une attraction émotionnelle, plus que des liens profonds de relations spéciales et qu'il est en fait la vie éternelle.

Qu'est-ce que l'Amour ?
"Vous savez, ce que nous appelons amour n'est pas l'Amour. Il n'y a qu'un seul type d'Amour, et il est inconditionnel. Quand nous disons amour - c'est comme un mot qui est surutilisé. Un gars "j'aime ma nouvelle voiture" et une femme "eh bien, regarde ma nouvelle bague - la plus belle, je l'adore". Et donc nous utilisons le mot amour, et c’est complètement faux". Michael Roads

Cet épisode n'a pas pour but de vous convaincre que l'Amour est plus que des émotions intenses ; les moments clés de la vie de Michael révèlent que l'Amour existe au-delà des émotions humaines, des sentiments d'attachement et même au-delà de sa relation à long terme.

La vie de Michael a été catapultée dans une autre direction lorsqu'il a voulu, de manière inattendue, soudaine et urgente, savoir "Qui suis-je". À l'époque, il n'a pas réalisé que cette question a créé un désir intense de connaître l'Amour inconditionnel et la vie éternelle.

Alors que l'amour est collectivement associé à une personne aimée et à une relation romantique, il est simultanément chargé d'attentes et de conditions qui doivent être remplies pour que l'amour soit vécu. C'est l'amour conditionnel qui n'est pas du tout l'Amour. Michael explique que l'Amour existe en dehors des conditions, des attentes et des compréhensions intellectuelles. C'est difficile à saisir pour l'esprit.

Il est donc plus facile pour notre esprit de s'ouvrir aux possibilités de l'Amour inconditionnel à travers une histoire. Il est évident, à travers l'histoire et la sagesse de Michael, que l'Amour ne peut pas être connu ou expérimenté intellectuellement, et bien que l'Amour génère des émotions positives, il est encore plus qu'un lien fort à la vie car il est un aspect de la vie elle-même.

Si cet épisode avait besoin d'un avertissement, ce serait celui-ci : vous pourriez découvrir que la personne pour laquelle il est le plus difficile de trouver des sentiments d'affection, c'est vous-même, ce qui pourrait déclencher un mélange d'émotions, voire de sentiments forts, alors que vous cherchez à atteindre l'Amour inconditionnel et la vie éternelle.

"...vous vous rendez compte que lorsque vous changez votre relation avec vous-même, vous ne vous considérez plus comme une personne, et un corps, mais vous vous considérez comme un magnifique être métaphysique, multidimensionnel, immortel, éternel, d'Amour, le Pouvoir de Création et de Lumière, l’Illumination de l'Éternité."
Michael Roads


TRANSCRIPTION

00:00:00 Helen Reynolds : Bienvenue dans un nouvel épisode du podcast More Love avec Helen Reynolds, le lieu des conversations qui révèlent que votre plus grande force réside dans votre sensibilité à l'énergie d'amour. Je suis ravie de partager cet épisode avec Michael Roads. Bienvenue, Michael.

00:00:18 Michael Roads : Merci beaucoup, Helen. Je suis ravi d'être ici.

00:00:21 Helen Reynolds : Je pourrais vous présenter simplement comme une mystique spirituel des temps modernes. Je pourrais mentionner que vous avez un public international, que vous gérez des programmes en ligne, que vous avez écrit 23 livres et qu'un autre est en préparation, et que des gens ont même écrit des livres sur vous et sur l'impact positif que vous avez eu sur leur vie. Je suis sûre que je pourrais vous poser une seule question, que vous parleriez pendant une heure et que le podcast serait terminé, mais j'aimerais vraiment que votre histoire ou les idées que vous pouvez partager avec nous ressortent de l'histoire de votre vie. Parce que les histoires nous aident à nous connecter et à voir la similitude entre les gens. En effet, il semble que le monde se concentre tellement sur les différences ou sur l'impression que nous sommes tous si différents, alors qu'il existe une unité qui nous tient tous ensemble. Je crois comprendre que votre voyage spirituel a commencé lorsque vous étiez un producteur laitier en Tasmanie.

00:01:18 Michael Roads : Je ne suis pas sûr qu'il y ait un début à un voyage spirituel. Je veux dire, cela remonte à plusieurs vies. Mais c'est à ce moment-là que le feu s'est rallumé dans cette vie. Oui, j'étais en Tasmanie. Mon père est mort quand j'avais 24 ans et quand j'avais 26 ans, à cause des circonstances familiales, j'ai émigré avec ma défunte épouse, Treenie et mes deux enfants. J'avais 26 ans, je suis arrivé en Tasmanie, je ne connaissais personne et j'étais prêt à devenir éleveur de bovins, mais je ne savais rien de tout cela. En Angleterre, mon père était céréalier et c'est ce que j'avais toujours fait. L'élevage de bovins semblait être une bonne idée à l'époque. Vous savez, la publicité montrait un homme qui se promenait avec son troupeau de bovins, il avait une belle Land Rover et il fumait des cigarettes Marlboro ! Et tout cela avait l'air plutôt bien. Bref, ça n'a pas fonctionné comme ça.

00:02:24 Michael Roads : Et donc j'ai atterri en Tasmanie, et c'est une pièce importante dans mon histoire, à cause de la pression que j'ai subie en Tasmanie. C'était le début de la pire décennie de l'agriculture en Tasmanie au 20e siècle, littéralement. Je ne dis pas que c'était juste vraiment mauvais. Quand je suis arrivé, j'ai acheté une exploitation bovine sur les collines de Mt Arthur, au nord-est de la Tasmanie, et je ne savais pas ce que je faisais. Mais la toute première année, nous avons eu une invasion de chenilles. J'avais donc acheté du bétail. J'ai eu une invasion de chenilles et je n'avais aucune idée de ce qui se passait. Ça a commencé dans un champ. On pouvait voir comme des petits bouts de fil de coton gris, mais ces petits bouts de fil de coton gris n'étaient pas du fil de coton gris. C’étaient des bébés chenilles et elles grandissaient et grandissaient jusqu'à atteindre la taille de votre doigt, un petit doigt, et elles dévoraient tout.

00:03:29 Michael Roads : Et elles étaient là, des millions et des millions. Ce n'était pas seulement sur ma ferme, c'était sur toutes les fermes alentour, elles dévoraient tout. Donc c'est comme un essaim silencieux de sauterelles, sauf qu'elles n’ont pas fait qu’arriver et repartir. Elles ont juste continué à manger. Et finalement j'avais des points d'eau remplis de chenilles. Je veux dire, c'est difficile d'imaginer que les chenilles les remplissaient et qu'ils étaient si pleins que d'autres chenilles marchaient sur le dessus… des trous d'eau assez grands. Ça fait énormément de chenilles.

00:04:06 Michael Roads : Et donc j'ai perdu mon troupeau. Tout le bétail est mort. J'ai dû me promener avec un fusil pour les abattre. Ils sont morts et donc j'ai dû survivre économiquement. J'ai dû devenir producteur laitier parce que lorsque les chenilles eurent disparu, il s'est passé quelque chose d'unique : les agriculteurs et le monde agricole sont entrés en récession alors que dans les villes, c'était en plein essor.

00:04:34 Michael Roads : Donc il y a eu cette double poussée et cela a duré trois ans de plus. Non, attendez, je me trompe. Tout d'abord, il y a eu une sécheresse après que les chenilles ont eu terminé, elle a duré trois ans et ensuite, directement à la fin de la sécheresse, la récession est arrivée. C'était comme coup sur coup, après coup, après coup. Et donc j'étais dans une situation difficile, je ne pouvais pas croire dans quoi j’étais entré. Donc un matin, vers 5h30, je suis sorti de la maison et je me suis dirigé vers la laiterie pour faire la traite et il y avait là un tourniquet que j'avais fait pour les enfants, ils étaient quatre maintenant. J'ai sauté dessus ce matin-là et j'ai tourné en rond. Et des pensées sont venues, que je n'avais jamais eues auparavant. Alors, qu'est-ce que je fais de ma vie ? Je n’en savais rien. Je tournais en rond sur le manège, sauf que ce n'était pas très gai. J'étais assez heureux. J'avais un mariage merveilleux, donc j'étais assez heureux. Mais rien de ce que j'avais prévu ne se produisait. Je veux dire, je me trouvais forcé dans des situations… et puis j'ai pensé, alors c'est ça le reste de ma vie ? Pas de réponses… Et ensuite, où est-ce que je vais comme ça ? Il n'y avait pas de réponses… et puis, soudain, une question qui ne venait de nulle part m'a frappé au plexus comme un train lancé. Juste avant, je me disais : "Que dois-je faire ? Vivre ma vie ? On me pousse à faire des choses, et je finirai allongé dans un cercueil un jour et je me dirai : "Alors, c'était quoi tout ça ?". Et puis, tout d'un coup, donc, est venue cette question : "Qui suis-je ?". Et ça m'a frappé si fort que j'ai failli être renversé. Ça m'a frappé si fort que j'ai été complètement choqué parce que je savais que ce n'était pas Qui je suis, c’est à dire mon nom et ce que je suis biologiquement. Mais je n'avais jamais eu l'idée d'une telle question. Je suis retourné à la maison et j'ai vu Treenie, elle m'a demandé ce que je faisais. J'ai dit, "Eh bien, je viens de me poser cette question.” Elle m'en demandé laquelle. “Qui suis-je ?” Et elle a dit, "C'est drôle. Je me suis posé la même question dernièrement.” J'ai dit : "Je veux le savoir et je veux le savoir maintenant.” Ensuite cela a pris 15 ans de plus et m'a poussé à quitter l'agriculture. Voilà l'incident auquel vous faisiez référence. Cela a changé ma vie.

00:07:04 Helen Reynolds : C'est ainsi qu'a commencé la profonde quête intérieure

00:07:08 Michael Roads : C'est vrai.

00:07:10 Helen Reynolds : J'ai beaucoup de questions à vous poser, bien sûr, et j'aimerais vraiment partager quelque chose. Il s’agit de vos mots sur votre site internet mais j'aime les partager au début de notre conversation parce qu'ils encadrent vraiment la compréhension que vous avez maintenant et ils donneront un contexte à tout ce que vous direz pendant notre conversation. Donc, dans vos mots. Nous sommes des Êtres d'Amour. C'est l'Amour qui relie toute la vie sur Terre et au-delà. L’Amour est le facteur premier de la vie. L'Amour est la raison de notre présence ici, la raison pour laquelle nous nous incarnons encore et encore, tout cela pour nous connecter à l'Amour inconditionnel et en faire l'expérience puissante. Ceci, combiné à l'équilibre émotionnel, complète notre état de liberté intérieure.

00:08:05 Michael Roads : C'est exact.

00:08:07 Helen Reynolds : C'est si beau.

00:08:08 Michael Roads : Je l'ai écrit parce que c'est ce que je vis. Et je veux dire, vous pouvez faire une déclaration intellectuelle comme ça mais, d'une certaine manière, ça rebondit sur le cerveau. Quand ça vient du cœur, ça pénètre en quelque sorte dans les cœurs ouverts. Pas ceux qui sont fermés mais ça bouge. Pour moi, cela dit que vous avez un cœur ouvert, mais More Love [C’est le nom du Podcast d’Helen], je veux dire, ouah ! Quand je vous ai vu faire cela, j'ai pensé, c'est une personne courageuse parce qu'aujourd'hui l'Amour est si mal représenté et si mal compris.

00:08:41 Helen Reynolds : J'aimerais vraiment vous entendre parler du voyage de la tête au cœur. Vous savez, souvent, pour beaucoup, le voyage spirituel - ou le voyage de la découverte de soi peut-être, tel qu'il se différencie légèrement du voyage spirituel - commence avec l'enquête de l'esprit sur les réponses concernant notre personnalité ou la façon dont nous faisons les choses ou nos traits de caractère. Personnellement, j'ai découvert que je pouvais aller très loin dans cette recherche mais que, finalement, je devais calmer l'esprit et me laisser aller dans l'espace du cœur.

00:09:15 Michael Roads : Mon voyage n'a pas commencé par un voyage du cerveau au cœur parce que je suis né avec le cerveau droit dominant. Je fais juste partie de ce petit pourcentage de gens. Je suis né avec le cerveau droit dominant, pas légèrement dominant, très dominant. Et pour moi, je savais à peine de quoi les gens parlaient. Je ne comprenais tout simplement pas. Alors ils m'ont envoyé dans une école privée mais je doute qu'ils aient réalisé que j'étais une cause perdue. J'étais donc considéré comme un cancre, un peu lent, parce que ma mère et mon père avaient le cerveau gauche dominant. Mon frère était super dominant du côté gauche du cerveau. Et puis soudain, ils ont un intrus dans le nid – un nid à dominante cerveau gauche. Et la dominance du cerveau est énorme, en particulier dans les mariages. Vous avez un cerveau dominant à gauche et un cerveau dominant à droite, et s'ils se marient, quelque part sur la ligne, ils vont avoir beaucoup de difficultés parce qu'ils vont dans des directions différentes. Et alors qu'au début, le sexe et la nouveauté peuvent gérer tout cela, 20 ans plus tard, ce n'est plus la même histoire. Et vous avez ces deux personnes qui s'éloignent l'une de l'autre. Carolyn, mon épouse actuelle, était l'une de ces personnes, elle a divorcé parce qu'elle est aussi cerveau droit et cœur. Le cerveau droit et le cœur vont ensemble, le cerveau gauche et la tête vont ensemble. Et donc. Je suis allé à l'école et dans cette école, je n'avais aucune idée de ce dont ils parlaient. Je ne comprenais pas. Et pas seulement ça, ça ne m'intéressait pas. Et bien entendu, j'y suis resté de cinq à quatorze ans. J'ai quitté l'école à quatorze ans et, sur une classe d'environ vingt-cinq, je n'ai jamais fait mieux que vingt-troisième. J'étais tout en bas de l'échelle. Et donc tout le monde me disait que j'étais un cancre. On m’a sorti de l'école. La première opportunité qui m'a convenu, ça a été de travailler pour mon père. Mais quelque chose d'intéressant s'est produit après que j'aie émigré en Tasmanie. Quand mon fils aîné avait environ 12 ans, je l'ai emmené à un cours de lecture rapide. L'agriculture était une lutte et je n'avais pas d'argent à dépenser pour moi, mais c'était clairement un enfant brillant, au cerveau gauche dominant.

00:11:39 Michael Roads : Et donc on allait lui faire faire de la lecture rapide pour l'école. Je l'ai emmené avec moi, le responsable est sorti et m'a dit : " Pourquoi n'entrez-vous pas avec lui ?” J'ai répondu : "Je ne peux pas me le permettre". Et c'était en Tasmanie. Il m'a dit : "D'accord." Il m’a demandé : "Que pourriez-vous m'apprendre ?" Et avec mon amour-propre, j'ai dit, “Je doute de pouvoir vous apprendre quoi que ce soit.” Et il a dit, “Pourquoi pas l'autosuffisance ?” J'ai dit, “Vous avez raison, je peux vous apprendre ça.” Et donc lui et moi sommes devenus très, très proches. Il a été un merveilleux catalyseur dans ma vie. Mais j'ai suivi ce cours de lecture rapide et à la fin du cours, quand nous avons tous été testés, j’ai excellé. Vous voyez, j'ai dévoré des livres toute ma vie. J'ai commencé à lire des livres au lit avec la torche et j'ai dévoré des livres toute ma vie. Oh là là.

00:12:30 Michael Roads : Donc, nous devions faire ce test : on vous donnait était un texte et vous aviez une minute pour le lire et le lire rapidement, bien sûr, et ensuite il y avait 100 questions. Et donc le premier je l'ai lu rapidement, avec la lecture rapide et j'ai répondu aux questions, et j'en ai eu 91 réponses exactes. Et j'ai pensé, "Oh mon Dieu, ils vont m'écraser". Eh bien, la plupart des gens ont fait un score de 20 de moins que moi, au mieux. Vous savez, la plupart d'entre eux avaient entre 60 et 70. Duncan, mon fils, était le plus proche. Il avait 12 ans, et il était le suivant le plus proche. Et puis, ils m'ont accusé de tricher. Et j'ai regardé le professeur puis j'ai dit “Mais comment pourrais-je faire ça ? Comment est-il possible que je puisse tricher ?” Ils ont dit, “Eh bien, vous avez triché.” Le professeur a dit : "Je vous connais". Mais il a dit : " Ça vous dérange de le refaire ? Parce que comme ça, ces gens vont bien voir...” Ces gens étaient environ 11 autres personnes, tous des enseignants. J'ai dit qu’ils allaient voir, en effet. Ils vont apprendre une dure leçon. Et j'ai dit “Ok, je pense que je peux m'améliorer la deuxième fois.” Alors je me suis mis sur un autre texte et je l'ai lu et ensuite j’ai répondu aux questions et j'ai eu 93 réponses justes. Et les autres ont laissé tomber. Vous savez, vraiment, ce qui se passe ?

00:14:26 Michael Roads : Mais pour moi, plusieurs choses se sont produites quand je suivais le cours. On nous a tous donné à lire un exemplaire du livre de Maxwell Moltz, Psycho-Cybernetics. C'est un livre assez ancien maintenant, évidemment. Psycho-cybernétique - évidemment un Américain parce qu'ils ont inventé ces mots. Et fondamentalement, il disait, nous vivons dans des boîtes de croyance. L’auteur était un chirurgien plastique. Quelqu'un dit que son nez est tordu et que cela ruine sa vie. Et il vient le voir pour qu'il redresse leur nez afin de pouvoir vivre heureux à nouveau. Le chirurgien disait : il n'y a rien à faire pour votre nez. Vous en voulez simplement à votre nez. C’était un homme très, très éthique. A la fin, il a écrit le livre et il faisait lire le livre à tous ses clients avant de les opérer. Et bien sûr, le livre est un succès. Mais quoi qu'il en soit, c'était au tout début de tout cela. Et donc quand je l'ai lu, j'ai réalisé que je l'avais lu en lecture rapide. C’était l’exercice. Puis je l'ai lu à la vitesse normale et je l'ai lu à la vitesse normale encore une fois. J'ai pensé, "Oh mon Dieu, je suis une de ces personnes. Je suis dans une boîte et ce n'est pas à cause de mon nez, mais à cause de mes croyances…“

00:15:46 Michael Roads : C’est parce que j'ai quitté l'école très jeune, à 14 ans, dernier de la classe que j'avais cette croyance. Et donc j'ai commencé à détruire ces croyances. J'ai commencé à les démonter. Finalement, d'une certaine manière, c'était mon voyage du cerveau au cœur parce que j'avais une croyance et que les croyances sont dans le cerveau gauche. Croyez-le ou pas. Et donc, Buck, le professeur et moi sommes restés très bons amis et j'avais conscience de passer par une transformation étonnante. Et puis un jour, j'ai soudainement eu cette vaste intuition parce que j'ai toujours travaillé à partir de l'intuition et j'ai toujours fait confiance à mon intuition.

00:16:44 Michael Roads : Ma glande pinéale est aussi grande que cela [NDLT, Michael montre la dernière phalange de son petit doigt… mais ça ne se voit pas bien en audio !!!]au lieu de la pinéale moderne de la taille d'un grain de riz. Et donc ma pinéale est active et mon intuition m'a dit un jour que l'intelligence - il n'y a pas une telle chose comme un niveau défini d'intelligence, les quotients de QI sont complètement faux - l'intelligence et la conscience sont liées et vous pouvez utiliser autant d'intelligence que vous le souhaitez. Tout est là. Eh bien, j'ai juste continué, transformation après transformation jusqu'à ce que je devienne spirituellement éclairé.

00:17:25 Michael Roads : C'était une bonne chose en soi. Et pourtant le voyage ne s'est pas terminé. Parce que beaucoup de gens pensent que quand on est spirituellement éclairé, on a l’Amour. L'illumination spirituelle. J'y faisais souvent référence comme si vous aviez quitté l’école maternelle, vous aviez fini la maternelle. Vous avez fait le jardin d'enfants où tout le monde vous tire les cheveux et vous met un doigt dans l'œil et vous allez le leur rendre, ce genre de choses, ce qu'ils font dans les gouvernements, c'est fini. Tous nos politiciens sont fondamentalement des enfants de la maternelle. Tout le monde, les leaders mondiaux sont encore à la maternelle ; et je le pense sincèrement. Ils sont encore au jardin d'enfants. Et puis j’ai fait l’expérience de l’Éveil, et pendant deux ans je suis resté assis sur ce que j'appelle le “plateau de la complaisance éclairée.”

00:18:16 Helen Reynolds : Qu'est-ce que ça veut dire ?

00:18:19 Michael Roads : Eh bien, vous êtes assis là et vous pensez : je suis là, c'est ça. Parce que tous les dessins animés et tout le reste y font référence, comme ça. Et il y avait un très beau plateau de haut niveau, il n'y avait pas beaucoup de gens. Mais vous les regardez et ils sont ennuyeux, ils regardent juste dans l'espace et ils sont juste ennuyeux et ils ne sont pas tous en bonne santé. Donc si vous êtes intelligent, vous descendez. Vous redescendez de la montagne où se trouve l'humanité, vous regardez autour de vous et vous trouvez une école primaire et vous vous dites : "Oh, j'ai quitté le jardin d'enfants. Alors maintenant je vais m'inscrire à l'école primaire."

00:18:58 Michael Roads : Il y a sept niveaux à l'école primaire. Quand vous avez terminé le primaire, vous quittez cette planète, vous n'êtes plus dans ce cadre de réalité. Et je considère que je suis en cinquième année de primaire. Je ne suis pas sûr d'atteindre la septième année, peut-être pas. Peut-être dans les prochaines années. Oui, j'ai l'intention de vivre longtemps. Et, ainsi, je suis redescendu à la vie et je me suis rendu compte que je ne savais toujours pas ce qu'est vraiment l'Amour.

00:19:33 Michael Roads : Et quand Treenie, ma première femme, est morte en 2006, c'était un... Vous savez, je suis là, je connais le chemin spirituel. J'ai une énorme quantité d’expérience spirituelle. Et si vous avez lu un de mes livres, vous connaissez probablement l'autre côté de cette histoire. J'avais une vaste expérience spirituelle sans savoir vraiment d'où elle venait. Et ça me convenait. Mais quoi qu'il en soit, après le décès de Treenie, je recevais des e-mails. Le premier paragraphe à propos d'elle parce qu'elle était très aimée. Et puis les deux paragraphes suivants sur moi et j'ai réalisé que beaucoup de gens m'aimaient. C'est une leçon d'humilité que j'ai reçue, en réalisant, vous savez, que je ne suis pas sûr de ce que je pense de moi, à part le fait que je m'aime moi-même. Je ne sais pas ce que je pense de moi parfois mais je suis en quelque sorte aimé par beaucoup de gens, depuis 30 ans. Et ça a été une vraie leçon d’humilité. Et j'ai beaucoup pleuré parce que ces gens m'aimaient clairement. Ils se souciaient de moi et je ne savais pas vraiment pourquoi.

00:20:46 Michael Roads : Et j'ai réalisé que je n'avais pas la même relation avec moi-même. Donc je vous laisse trouver ce voyage dans les livres. Mais j'ai trouvé dans une expérience métaphysique, j'ai trouvé l'Amour inconditionnel et j'ai réalisé que c'était le but du reste de ma vie. Vous savez, ce que nous appelons amour n'est pas l'Amour. Il n'y a qu'un seul type d'Amour et c'est l'Amour inconditionnel. Quand on dit amour - c'est comme un mot qui est surutilisé. Un gars "j'aime ma nouvelle voiture" et une femme "eh bien, regarde ma nouvelle bague – trop belle, je l'adore". Et donc nous utilisons le mot amour, qui est complètement dévoyé, au lieu de “Je l'apprécie” ou “J'y suis attaché”. Et ce que j'ai réalisé, c'est que la plupart des gens - et cela s’applique en particulier dans les mariages - sont émotionnellement attachés à leur conjoint. Et on appelle ça de l'amour. Et ce qui m'a vraiment frappé, c'est que je faisais partie de ces hommes. J’étais marié depuis 49 ans, j'avais hâte de fêter nos noces d'or.

00:21:53 Michael Roads : Mais Treenie avait d'autres plans, un anévrisme et elle est partie, juste comme ça. Et c'est assez dévastateur. A l'improviste et en Amérique. Et, donc, j'ai trouvé que ce que je pensais être un super Amour, s'est avéré être en fait un attachement émotionnel très puissant. Elle était morte et chaque jour, on parlait [NDLT : sur un plan métaphysique] et elle me disait des choses que je ne savais pas. Avec elle et avec Pan, je suppose que vous ayez rencontré Pan dans mes livres. Mais avec Pan, j'ai commencé ce voyage vers un niveau d'Amour très profond, beaucoup plus profond, un endroit dont j'ignorais l'existence. Et finalement, je m'y suis connecté. Et si vous voulez connaître l'ultime paradoxe ou énigme, nous sommes des Êtres d'Amour.

00:22:49 Michael Roads : Nous sommes l'Amour manifesté. Mais nous devons aussi le créer. Nous sommes ici pour apprendre la création. Nous devons donc créer l'Amour pour nous-mêmes. Nous devons le créer pour savoir ce qu'est l'Amour, pour savoir qui nous sommes et ce que nous sommes. Avec l'Éveil spirituel, il y a une connaissance de Soi, la réalisation de Soi, ou la conscience du Christ, si vous voulez. Mais je suis conscient aujourd'hui qu'il y a beaucoup d'hommes et de femmes éveillés qui ont repris un billet pour un autre tour du monde physique parce qu'ils ne sont pas émotionnellement en équilibre et le mental n’est rien à côté. Le mental n'est pas vraiment important. La centrale énergétique, ce sont nos émotions.

00:23:43 Michael Roads : C'est la centrale énergétique. Et donc quand vous êtes en équilibre émotionnel, plus rien n'appuie sur vos boutons, rien. Vous souriez simplement. Tout va bien. Et j'ai eu beaucoup d'entraînement. Il suffit de parcourir le monde pendant 30 ans en tant qu'enseignant spirituel. J'avais beaucoup de boutons quand j'ai commencé et quand j'ai terminé, il n'y en avait plus. Mais j'ai fait cette expérience [NDLT : l’expérience de l’Amour inconditionnel] environ un an après le départ de Treenie et c’est elle qui m'a littéralement conduit à la faire. Mais vous avez ce dernier pas que vous devez toujours faire par vous-même. Et quand vous vous Aimez inconditionnellement, vous trouvez que vous Aimez inconditionnellement tout le monde.

00:24:27 Michael Roads : Il n'y a pas de soi, le soi a disparu, tout est un. En d'autres termes, je crois que la Bible en dit quelque chose - il y a le Un en Tout - et beaucoup de gens ressentent cela. Et puis il y a le Tout en Un mais peu de gens le ressentent. Et enfin, il y a le Tout dans le Tout et il y a très, très peu de gens qui le ressentent. Et c'est en quelque sorte le voyage à faire : omniprésent, omnipotent, omniscient - l'Un dans le Tout, le Tout dans le Un et le Tout dans le Tout. Et donc, quand vous arrivez à cet endroit, les boutons ont pratiquement disparu. Et on est toujours humain et je remercie souvent Dieu pour mon sens de l'humour, il bouillonne toujours. En fait, on peut soit regarder la vie et pleurer, soit la regarder et rire.

00:25:22 Michael Roads : Mais en aimant l'humanité, cela ne signifie pas pour autant que je sois d’accord avec tout ce que tout le monde fait. Je n'approuve ni ne désapprouve. Mais quand je parle d’Aimer l'humanité, ce sont les âmes que nous sommes. Je considère donc probablement l'humanité d'aujourd'hui comme un phénomène, car nous sommes tous des êtres d'intelligence. L'intelligence subconsciente n'existe pas ; vous ne pouvez avoir qu'une intelligence consciente. Voici le problème - selon Bruce Lipton, 94 % de l'humanité vit de manière subconsciente. L'Amour subconscient n'existe pas. Et les implications de cela, vous avez pu commencer à les voir depuis que la prétendue pandémie est apparue. Alors que si vous vous Aimez, vous n’avez pas de relation avec la peur. J'ai oublié ce qu'est l'inquiétude. J'ai oublié ce qu'est l'anxiété. Je ne sais pas ce qu'est le stress.

00:26:33 Michael Roads : Ils ont tous disparu. Et toutes ces choses, quand elles sont parties, elles ne vous manquent pas du tout. C'est comme “Ouah !” Et donc, vous savez, j'aurai 85 ans dans quelques mois et je me sens probablement en meilleure santé et plus plein de vitalité que jamais dans ma vie. Et puis vous réalisez que vous changez votre relation avec vous-même et que vous ne vous considérez plus comme une personne et un corps, mais comme un Magnifique Être, Métaphysique, Multidimensionnel, Immortel, Éternel, d'Amour, le Pouvoir de Création et de Lumière, l'Illumination de l'Éternité. Quand c'est ça votre relation avec vous-même, tout le processus de vieillissement, ça change. Tout change, chaque cellule du corps change. Et pourtant nous avons des hôpitaux, nous avons des systèmes immunitaires donnés par Dieu, que les gens échangent contre un système pharmaceutique, qu'ils doivent utiliser pour le reste de leur vie probablement assez courte.

00:27:41 Michael Roads : Au plan biologique, tous les animaux vivent sept fois plus longtemps qu'il ne faut à un corps physique pour se développer. Sept fois plus longtemps. Donc 7 fois 20 ans font 140 ans : personne n'y arrive et ceux qui s’en approchent ont l'air mort de toute façon. Mais quand votre relation avec vous-même est fondée, totalement, sur l'Amour et que chaque jour est une histoire d'Amour avec vous-même et l'humanité, alors tout change. Et vous commencez à réaliser votre potentiel, maintenant vous imaginez avoir 70 ans pour mettre votre entreprise en place, pour mettre votre vie en ordre. Les enfants sont grands, ils ne sont plus à votre charge, vous avez 70 ans. Vous avez maintenant la liberté. Vous avez encore 70 ans pour explorer l'Être que vous êtes. Pour découvrir que vous êtes un Être magnifique et éternel. Mais tout le monde décide que maintenant que les enfants sont grands, ils n’ont plus de but et ils commencent à mourir et ils y croient.

00:28:49 Michael Roads : Les gens y croient. Vous savez, les gens me disent, Ouah, 80 ans, 84 ans, vous devenez vieux et je les regarde et je leur demande "Mais de quoi parlez-vous ? Je ne suis qu'à la moitié de ma vie”. Je viens juste d'atteindre l'âge moyen, si vous comptez cette façon. Et donc vous changez votre relation avec vous-même. Or votre relation avec vous-même est votre relation avec Dieu. Cela tend à vous faire abandonner le Dieu chrétien créé et la folie de cela et vous commencez à réaliser qu'il y a une immensité appelée Création Suprême.

00:29:26 Michael Roads : Cela change votre relation avec vous-même, tout votre santé, votre longévité, tout revient à votre relation avec vous-même. La plupart des gens ont une relation pourrie avec eux-mêmes - j'ai eu tellement d'expérience en rencontrant des gens dans cette situation, et je ne juge pas ou ne critique pas cela. J'étais l'un d'entre eux. Mais vous pouvez, vous pouvez vraiment quitter cet endroit. La différence entre moi et la plupart des gens est qu'une fois que j'aie eu posé la question "Qui suis-Je ?", il n'y avait rien d'autre. C'est tout ce qui comptait. Tout le reste est passé au second plan.

00:30:02 Helen Reynolds : Eh bien, notre société actuelle n'encourage pas ni ne facilite les choses. Comment créer un espace pour ce genre d'explorations.

00:30:10 Michael Roads : La plupart des gens disaient, tu es fou et, vous savez, c'était mon chemin. Mon chemin était la douleur et la souffrance. Donc j'enseigne l'Amour.

00:30:18 Helen Reynolds : Oh, c'est l'autre chose que j'allais dire, le monde n'est-il pas fait comme ça ? N'oublions-nous pas que le degré de séparation ne fait pas partie de l'expérience humaine ?

00:30:27 Michael Roads : Eh bien, nous l'avons, qu'il en fasse partie ou pas, que ce soit par défaut ou délibérément. Mais ça n'a pas été ordonné de cette façon. Si vous remontez 400 000 ans en arrière, on nous a trafiqués et nous avons changé. Et notre subconscient a été délibérément manipulé pour devenir dominant. Alors que tout dans la Nature est conscient. Tout sauf l'humanité. Nous ne sommes pas conscients. Nous ne sommes pas conscients d'être conscients.

00:31:01 Helen Reynolds : Quelqu'un a demandé : Quand vous dites “subconscient”, vous voulez vraiment dire absence de conscience ?

00:31:07 Michael Roads : Non, l'inconscient n'existe pas. Krishnamurti avait l'habitude de dire cela et je disais qu’il était fou. Et je disais : si je vous frappe la tête avec une brique, vous tomberez et serez inconscient. Alors, s'il vous plaît, ne me racontez pas ça. Et puis vous vous Éveillez, puis vous riez et vous réalisez quel idiot complet vous avez été tout au long de votre vie, mais un délicieux, merveilleux idiot. Et donc si je vous frappe sur la tête avec une brique, vous allez tomber. Vous serez toujours conscient/e, mais votre cerveau sera déconnecté. Combien d'enregistrements ont été faits de personnes opérées sous anesthésie complète qui peuvent ensuite répéter à toutes les personnes présentes dans la salle d'opération tout ce qu'elles ont dit ?

00:32:06 Helen Reynolds : L'un des cas les plus récents est celui d'Anita Moorjani.

00:32:10 Michael Roads : Oui, oui. Et c'est un phénomène commun. Mais ce n'est pas un phénomène au cours duquel votre cerveau n'enregistre simplement plus, vous enregistrez dans la conscience au lieu du cerveau. Et donc nous avons été délibérément, je dis ça sérieusement, délibérément, conduits à croire ça. C’est dans notre système éducatif, qui remonte au début, il y a mille ans, lorsque la cabale a créé l'église catholique et que d'autres églises en ont découlé pour créer la séparation. Parce que vous étiez alors un Être spirituel et que votre spiritualité était votre relation, votre connexion avec le Divin. Alors il fallait vous séparer pour pouvoir vous contrôler, vous séparer du Divin et y mettre un prêtre et ensuite enlever la Sainte Trinité de vous et tout séparer.

00:33:09 Helen Reynolds : Je pense toujours que ce processus avait déjà commencé, même 2000 ans après la crucifixion de Jésus.

00:33:18 Michael Roads : Oui, oui, sans aucun doute. Oui, on peut remonter jusqu'à 2000 ans, peut-être plus.

00:33:24 Helen Reynolds : Dans les épisodes précédents du podcast, nous avons parlé de la suppression du concept de réincarnation et de certaines parties de ce processus. Nous n'avons pas besoin d'y revenir maintenant, mais simplement de relier des idées pour les auditeurs.

00:33:35 Michael Roads : Nous sommes passés de la réalité de l'incarnation au concept d'une seule vie. Oui, et c'est une seule vie, sauf qu’elle ne se termine jamais. C'est la continuité d'une vie.

00:33:46 Helen Reynolds : Mais cette vie unique était ancrée dans le physique.

00:33:51 Michael Roads : Oui, bien sûr, elle l'était et l'est toujours. Sinon, si vous savez que vous êtes éternel, vous ne pouvez pas avoir peur. Absolument pas moyen. Je veux dire, je n'ai aucune relation avec la peur. Ça ne veut pas dire que je ne connais pas de situations effrayantes qui pourraient en créer. Donc, revenons à l'époque où ils ont créé les écoles. Ils se sont concentrés sur la création d'une situation de dominance du cerveau gauche parce que nous sommes conçus à l’origine pour être un cerveau complet. Et donc l'éducation entière a nourri le cerveau gauche. Le cerveau gauche a une relation très puissante avec la peur, la survie, la mort, la colère et la vengeance ou le conflit.

00:34:36 Michael Roads : Le cerveau droit n'a pas du tout de relation avec cela. Sa relation est avec l'Amour, avec la Vie, avec la Lumière. Complètement et totalement. Et il n'y a aucune peur dans le cerveau droit. Donc nous avons été conçus à l’origine pour la situation dans laquelle nous sommes. Maintenant, c'est exactement le pire scénario auquel nous sommes confrontés. Mais c'est merveilleux. Je veux dire, le modèle humain est sérieusement défectueux. Il n'est pas irrémédiablement défectueux. Donc tout le monde a un choix à faire. Aller vers le nouveau ou continuer et rempiler pour un autre cycle de plus- de-la-même-chose ? Et c'est là où nous en sommes.

00:35:17 Helen Reynolds : Donc je ne sais pas si nous sommes arrivés clairement à la définition correcte du subconscient ou si nous en avons terminé.

00:35:24 Michael Roads : Non, nous ne l'avons pas encore traité. Donc il n'y a pas d'inconscient. Vous ne pouvez pas avoir d'inconscient parce que tout, tout, est conscient. Disons-le de cette façon. La conscience attire à elle une forme physique à travers laquelle elle peut s'exprimer, mais l'expression est la conscience. Donc tout est une forme physique attirée par la conscience. Donc vous ne pouvez pas le "dé-construire". Je veux dire, si vous pouviez dé-conscientiser une personne, le monde disparaîtrait. Parce que vous ne pouvez pas "dé-conscientiser".

00:35:57 Michael Roads : Le subconscient est tout votre passé, toutes vos expériences émotionnelles, tous vos amours, tout de votre passé est intégré dans une expérience subconsciente. Malheureusement, à l'époque où nous devions survivre aux dinosaures et à notre propre férocité, nous avons appris l’utilisation du syndrome d’immobilisation, de fuite ou de combat. Et donc le cerveau gauche a appris à très bien se battre.

00:36:41 Michael Roads : Tout ça est dans le subconscient. C'est comme un vaste, très vaste programme. Et ce qui est le plus profondément ancré sont la peur, les moments terribles, l'émotionnel, quand nous avons été battus, quand nous avons été assassinés et tout ça. Et cela entre dans la conscience. Ainsi, chaque fois que nous nous incarnons, la conscience attire à elle la substance physique pour s'exprimer. Et donc, au niveau cellulaire, toute la douleur, toute la souffrance, toute la rage, toute la colère se retrouve dans notre corps, au niveau cellulaire, directement dans notre corps et c'est inscrit dans notre mémoire. Les gens pensent que la mémoire est seulement mentale. Mais il y a une mémoire mentale, une mémoire émotionnelle. Il y a une mémoire cellulaire. Il y a la mémoire de l'âme. Et puis il y a ce que vous appelleriez les couches les plus profondes, les plus profondes de la mémoire subconsciente. Et les gens vivent cela, tous les jours, et ils pensent qu'ils font des choix mais ils vivent tout simplement. Cela concerne 94% de la population humaine. Et donc c'est le programme subconscient que les gens vivent.

00:38:00 Michael Roads : Ce programme est dominé par la peur mais la peur n'est pas réelle, la peur est une fausse preuve qui semble réelle. Il n'y a rien de tel, si vous aimez croire en Dieu, sachez que Dieu n'a pas créé la peur. Et même si c'est un autre sujet que je traiterai bientôt en ligne, il n'y a pas de peur dans la Nature. Il n'y a pas de peur - nous projetons notre peur dans la Nature comme nous projetons notre humanité dans la Nature ; et nous traduisons la Nature en nous en retour, c'est ce que nous faisons. Mais il n'y a pas de peur dans la Nature, c'est uniquement humain. Et c'est ridicule parce que tout est fondé sur l'illusion.

00:38:43 Helen Reynolds : Oui, oui. Vous savez, la façon dont nous rendons les animaux humains en termes d'interprétation… c’est particulièrement évident avec les animaux domestiques. Est-ce de la même façon que nous donnons un corps à Dieu. Est-ce la bonne façon d'utiliser le mot "corporel" ? Mais vous savez, nous imaginons que Dieu est fait à notre image et à notre ressemblance alors que c'est complètement l'inverse. Et c'est un non-physique.

00:39:16 Michael Roads : Si vous voulez dire que Dieu est Amour et que nous sommes faits à l'image de l'Amour et que l'Amour est le pouvoir de création, alors quand vous vous Aimez, en fait vous vous recréez, non pas en vous éloignant de l'image d'un humain, mais vous recréez votre énergie en quelque chose de complètement différent, ce qui recrée le corps à un niveau énergétique en quelque chose de complètement différent. Je suis en train de m’amuser avec toutes ces expériences ! La vérité est que vous êtes un Magnifique Être Métaphysique, Multidimensionnel, Immortel, Éternel, d'Amour, le Pouvoir de la Création et de Lumière, l'Illumination de l'Éternité. Comment pouvez-vous améliorer cela ? Qu'est-ce que vous enlevez ? Qu'est-ce que vous améliorez ? Alors ce que nous faisons avec nos cerveaux, nous regardons notre caractère, notre personnalité, et nous écoutons les autres. Oh, nous trouvons que ce n'est pas assez bien. Et donc nous nous concentrons dessus pour nous en débarrasser. Et ça ne marche pas. C'est la façon la plus lente de rendre le voyage possible. Je l'ai fait de la mauvaise façon en empruntant le chemin le plus lent. La seule chose que j'ai dite, c'est que si je n'avais pas atteint cet objectif à 50 ans, je voulais être mort. A quarante-neuf ans et trois mois, j'étais en train de mourir. Et je savais que je n'avais que deux ou trois jours devant moi, soit je découvrais la vérité, soit je mourrais. J’ai dit à ma femme, pas de médecins, rien. Soit je me guérissais moi-même, soit je mourais. Est-ce que j'étais effrayé ? J'étais terrifié, mais j'avais passé un accord avec un Être. C'était comme ça et j'étais tout à fait prêt à tenir ma part du marché et je n’allais clairement pas arriver à 50 ans.

00:41:08 Michael Roads : À 49 ans et trois mois, j'étais définitivement en train de mourir. J'étais sur le déclin physiquement depuis neuf ans et j'étais dans une mauvaise passe. Je ne vais pas m'étendre sur le sujet. Mais c'est une histoire intéressante. Vous voulez que je vous la raconte ?

00:41:26 Helen Reynolds : J'aimerais beaucoup que vous la racontiez.

00:41:28 Michael Roads : OK, je vais aller jusqu'au bout. Pendant neuf ans, je n'ai cessé de dégringoler. J'étais devenu insomniaque. Je ne pouvais pas dormir. Et quand vous ne pouvez pas dormir sérieusement, tout votre système corporel commence à baisser parce que nous avons besoin de sommeil. Nous ne donnons pas assez de valeur au sommeil. Et donc, j'ai commencé à développer de la cellulite [NDLT : il ne s’agit pas de la cellulite qu’on a dans le ventre ou les cuisses, c’est une maladie inflammatoire très grave et envahissante]. La cellulite n'est pas mortelle, mais elle me frappait au visage, toujours du côté gauche. Elle allait donc dans mes yeux, dans mes narines, puis vers ma bouche. Comme je ne peux pas respirer par les oreilles, quand mon nez est bouché, il ne reste que la bouche. Et quand votre gorge gonfle et obstrue la bouche, alors c'est fini. Il faut mettre un tube respiratoire. Il y a un médicament pour stopper ça. Donc pendant cinq ans, j'ai fait tous les homéopathes, toutes les plantes. Et puis finalement, on m'a donné des médicaments pour l'arrêter. Le premier comprimé a été efficace. Mais ça revenait parce que j'étais profondément, profondément stressé, de tout le stress que je créais de toute façon. Donc j'ai 49 ans et trois mois et je me suis réveillé un matin. Oh, j’ai oublié de le dire : quand j'avais 29 ans, je me suis gravement blessé au bas de la colonne vertébrale. Et donc j'avais de longues périodes de douleur, je ne restais jamais sans douleur plus de trois à quatre mois à la fois. Et puis la douleur était vraiment intense. J'ai été hospitalisé plusieurs fois, complètement paralysé par la douleur.

00:43:07 Michael Roads : Ça a donc été un parcours difficile entre le moment où j'ai dit " Qui suis-Je ? " et 49 ans, pendant environ 15 ans. Mais c'était une spirale descendante, pas ascendante, comme j’espérais. Donc à 49 ans et trois mois, un matin je me réveille. Mon dos est de nouveau en mauvais état. Je suis paralysé par la douleur. Mon visage est gonflé par la cellulite. Et en me réveillant, j'ai pris conscience de la situation de manière très forte : je peux me guérir moi-même. Malheureusement, on ne m’a donné aucune instruction, aucun mode d’emploi. Et donc quand... Treenie était déjà sortie et elle est revenue dans la chambre, elle a dit, "Mon dieu, tu as l'air vraiment mal en point". J'ai dit : “Tu sais, je me sens mal.

00:43:55 Michael Roads : Regarde, ça y est. 50 ans n'est pas une option. Je sais juste que j'ai atteint la fin. Donc pas de docteurs, aucun de mes amis naturopathes. Je veux que tu me fasses une promesse.” Elle a dit : "qu'est-ce que c'est" et j'ai dit : “Soit je me guéris moi-même, soit tu me laisses mourir”. Et le choc que j'ai eu quand elle m'a regardé pendant près d'une minute qui m'a paru très longue, et que, finalement, elle a hoché la tête : “Si c'est ce que tu veux”. Je ne pouvais pas le croire, comment pouvait-elle me laisser mourir ? Mais je n'avais pas vraiment réfléchi à tout ça ! Et donc elle a acquiescé et je n'ai pas réalisé que c'était en fait l'Amour, l'Amour de me laisser partir… je n'aurais pas pu faire ça pour elle. Et donc les deux jours suivants ont été durs. Tout a empiré. Et puis le troisième jour, je suis sorti du lit et j'ai rampé sur le sol pour sortir dans la véranda. Et alors que je rampais, une vieille amie nous a rendu visite, l'une des matriarches avec qui j'avais eu une longue, longue dispute et avec qui nous étions finalement devenues amies. Et elle m'a regardé et j'avais l'air mal en point.

00:45:06 Michael Roads : Elle a dit : "Mon Dieu, tu as l'air mal en point.” Et j'ai répondu : “Oui, je me soigne.” Et à ce moment, Treenie est sortie par la porte d'entrée, elle a dit… Et elle m'a dit ça probablement un millier de fois. J'avais déjà entendu ces mots exacts. Et elle a dit : “Michael croit qu'il grandit à travers la douleur et la souffrance” et je l'ai toujours rejeté - personne ne peut être assez stupide que ça.

00:45:30 Michael Roads : Et à ce moment-là, j'ai réalisé, Oh mon Dieu, je suis aussi stupide. Et j'ai soudainement vu ma vie de chrétien. On naît dans le péché et on grandit à travers la souffrance. Et je l'ai soudainement vu là et j'ai pensé : “Oh mon Dieu. Je ne savais pas que ce programme était encore en moi et qu'il fonctionnait encore.” J'étais complètement choqué. Il dirigeait ma vie. Et pourtant, je ne savais même pas que j'avais ce programme en moi. Vous entendez les mots, "C'est stupide". Désolé, mais c'était le programme, et il dirigeait ma vie. Et donc j'ai rampé hors de la véranda. Je ne pouvais pas marcher. Je ne pouvais même pas me lever pour me rendre dans la chambre de mon plus jeune fils, où il y avait un grand miroir sur le sol.

00:46:18 Michael Roads : Et je voulais juste ramper devant et dire : “Regarde dans le miroir et dis, Michael, je t'aime.” C'est ce que je voulais faire. Et j'ai regardé dans le miroir et j'ai vu ce visage, vous savez, une sorte de boursoufflure complètement enflée sur le côté. Rouge vif. Une douleur, une souffrance, une perte, un désespoir, une peur totale. Tout était là. Tout ce que je pouvais faire, c'était pleurer. J'ai juste regardé, mais je ne pouvais pas dire “je t'aime.” Je n'ai pas pu le faire. Et j'ai juste pleuré. Alors je me suis assis et j'ai regardé en pleurant à côté du miroir, il m'a semblé qu'une porte était apparue. Humm. Et je savais que ce n'était pas réel. C'était comme métaphysique. Et je savais que si je franchissais cette porte, c'était fini. Je n'avais qu'à l'emprunter métaphysiquement. Et c'était terminé.

00:47:15 Michael Roads : Alors j'étais terrifié. J'ai décidé, OK, c'est la fin, donc je pourrais aussi bien le faire. Et j'ai essayé d'y aller et je n'ai pas pu. Vous devez comprendre que ce n'était pas un processus intellectuel, cela se passait dans l’instant. Et j'étais terrifié. Alors je me suis dit qu'avant de partir, il fallait lâcher mes enfants. Parce que j’y étais attaché. J'ai eu quatre enfants et un par un, je les ai élevés dans mon imagination et je les ai laissés partir. C'était difficile. Mais j'ai réalisé que le plus jeune avait environ 12 ans et que tout irait bien pour eux. Ils n'avaient pas vraiment besoin de moi. Alors j'ai essayé de traverser le miroir et je n'ai pas pu. Je ne pouvais toujours pas, je ne pouvais pas bouger.

00:48:05 Michael Roads : Alors je me suis dit, tu dois maintenant lâcher Treenie. Eh bien, c'était difficile, bien plus difficile que les quatre enfants réunis. Mais j'ai eu l'impression d'avoir trouvé l'endroit où j'ai laissé partir Treenie… mais je n'arrivais toujours pas à passer la porte. Et je me suis rendu compte que pendant 15 ans, j'avais lu des livres écrit par des personnes spirituelles. J'avais beaucoup de connaissances spirituelles et c'était inutile. Je suis là, assis, souffrant, dans la douleur. Et il n'y avait pas une seule chose que j'avais lu pour m’aider : Paul Brunson, Joel Goldsmith. J'avais rencontré Vera Stanley Alder - tout ce qu'ils ont dit était inutile. Il n'y avait rien qui puisse m'aider. Et c'est là que j'ai eu cette sorte de prise de conscience. Il n'y a pas de chemin de la connaissance ou de l'intellect. C'est un chemin de l'esprit, de l’âme. Et puis ça m'est venu. Je devais maintenant laisser tomber mon désir de devenir illuminé ou la conscience du Christ ou le Soi réalisé. C'était facile, tout ce que cela m'avait apporté était la douleur et la souffrance. Je l'ai jeté. Aucun problème. Et je ne pouvais toujours pas franchir la porte et j'ai pensé : "Mon Dieu, que se passe-t-il ?” Vous savez… je suis au plus bas. Je suis terrifié. Ce n'était pas bon.

00:49:39 Michael Roads : Et puis il m’est venu, tu dois maintenant laisser tomber Dieu. C'était intéressant, parce que huit ans auparavant, j’étais dans la communauté et dans la communauté, j'avais l'habitude d'aller dans le sanctuaire et de méditer. Parce que lors de ma dernière incarnation, les 20 dernières années se sont passées dans un monastère. Tout ce que je faisais dans ce monastère du nord de la France, c'était de la méditation et de la contemplation. La vraie contemplation et la méditation duraient parfois six ou sept jours. Et donc, je pouvais méditer. Et donc, pendant ma méditation, j'y étais depuis environ trois heures et tous les autres étaient partis. Ils pensaient que j'étais fou ! Vingt minutes et ils étaient partis et, moi, je me déplaçais dans les niveaux les plus profonds. Et c'est comme si Dieu s'était retiré de moi. J'étais tellement choqué, complètement choqué que je suis sorti de là et que je n'ai même pas pu parler à quiconque pendant deux ou trois jours. J'étais tellement choqué que Dieu m'ait abandonné. Et j'ai juste… émotionnellement... J'ai laissé entrer mes émotions. Ma tête disait, ça ne peut pas arriver. Mais émotionnellement, c'est exactement ce que je ressentais, or les émotions gagnent toujours, à chaque fois. Et donc, j'aimais mon méli-mélo de ce que je pensais, mais c'était parti.

00:51:08 Michael Roads : Alors maintenant je me suis dit, OK, il est temps de reprendre mes esprits. Je peux le faire. Cela, en fait, s'est avéré plus difficile que tout le reste réuni, lâcher Dieu. Même si Dieu m’avait laissé tomber… laisser tomber Dieu… C'est comme si, non, rien en moi ne voulait faire ça. Quoi qu’il en soit, je ne sais pas combien de temps ça a pris. Je me suis traîné et j'ai senti que j'avais lâché Dieu. Et puis je ne pouvais toujours pas sortir de mon corps pour traverser ce miroir. Je ne pouvais toujours pas le faire et passer la porte. Et j'ai pensé, c'est ridicule. Et puis ça m'est venu. Maintenant il faut laisser partir Michael. Eh bien, ça, ça m'a sidéré. Michael, laisse-toi aller. Je “suis” Michael, comment je peux faire ça ? Et donc j'ai ragé contre ça pendant un moment et je n'avais pas la moindre idée de ce que je devais faire. Alors je me suis tu et j'ai pleuré encore un peu. Et quelque chose en moi a cédé. Comme si quelque chose avait cédé à un niveau qui n'avait jamais cédé auparavant. C'est presque comme si j'avais senti une membrane se déchirer à l'intérieur de moi. Et tout d'un coup, j'ai eu cette prise de conscience. Il n'y a pas de Michael, c'est juste une invention... c'est juste... c'est juste une illusion. Il n'y a pas de personne. Il n'y a pas de Michael. Il n'y a pas d'identité. Il n'y a rien à lâcher. Et je le savais. Et à ce moment, je me suis levé et j'ai franchi la porte, en marchant facilement droit dedans. Et au lieu de mourir comme je m’y attendais, il y avait comme une énorme flamme bleue.

00:52:45 Michael Roads : Et je suis resté là. Pour moi, c'était intemporel. Et si cela vous intéresse, alors je vais vous ramener à quelque chose qui a commencé plus tôt et qui est si fascinant. Je me suis donc promené dans ma ligne de temps et, en me promenant dans ma ligne de temps, je suis arrivé à l'endroit où je me tiens dans un champ de foin et j'ai 19 ans. J’étais persécuté verbalement par un homme qui détestait le système de classe britannique et il parlait toujours mal de ma famille. Or je ne savais pas grand-chose de ma famille à ce sujet… mais je savais que j'avais un problème et c'était la rage. J'avais une rage terrible, je suis né avec et j'ai toujours eu peur de tuer si cette rage m'envahissait. À 19 ans, j'étais très fort, je pouvais tordre des clous de 15 cm, et il avait environ 30 ans de plus que moi. Et donc le soleil brille et je [NDLT : Michael, de presque 50 ans, est au milieu de son processus d’Éveil] suis là aussi en tant que le jeune Michael de 19 ans. Cette litanie d'insultes commence derrière moi alors que cet homme commence une fois de plus à me dire des mensonges, des demi-vérités, n'importe quoi sur ma famille. Et la rage était là et je ne pouvais pas l'arrêter. Je me suis retourné ; j'avais une fourche dans la main, une fourche avec des dents longues pour le foin et je me suis retourné. J'ai fait deux pas vers lui et j'ai tiré mes bras en arrière et j'allais lui enfoncer la fourche aussi fort que je le pouvais. Et juste au moment où j'étais prêt à le faire, mon corps entier s'est illuminé. Et j'ai senti cet Amour incroyable m'envahir et à mon horreur, mon horreur totale, je me suis entendu dire : “Tu ne pourras plus jamais me faire ça.” Me faire ça signifie me victimiser. Mais je n'avais jamais entendu ce mot. Je n'avais jamais entendu un tel mot. “Tu ne pourras plus jamais me faire ça. Je t'Aime.”

00:54:50 Michael Roads : Et je... Mon Dieu, je ne pouvais pas bouger... Je devais bouger de là... Je suis passé de l'autre côté du champ et je peux encore voir l'horreur sur son visage, alors qu'il était sur le point de mourir. Donc ça ne s'est pas produit. Ça m'aurait valu une peine de prison de 25 ans environ. Et donc [en tant que Michael au milieu de mon processus d’Éveil] je vois ça : ce qui est en train de se passer, le moment où il/je était sur le point de s’/m'élancer en avant. Mais je me souviens de ce sentiment d'Amour qui m'a envahi. J'ai tendu la main à Michael [celui de 19 ans], je le regardais et je savais exactement ce qu'il allait faire. Et au moment où il a pris son élan des deux bras, j'ai posé ma main sur son épaule. Michael, 19 ans, pouvait ressentir ce qu'il vivait à 49 ans en cet instant-là. L'Amour et la Lumière dans lesquels je [50 ans] me trouvais l'[19 ans]ont traversé. Et il n'a pas tué cet homme.

00:55:46 Michael Roads : Et puis le flash suivant, la chose suivante que je [50 ans] vois, j'ai environ 35 ans et je tourne en rond sur le tourniquet des enfants. Je [50 ans] suis debout en train de le [35 ans] regarder, alors je commence à lui poser des questions et je peux le voir devenir de plus en plus perplexe. Et petit à petit, j'ouvre son énergie et il devient de plus en plus ouvert au fur et à mesure qu'il répond à ces questions et tourne en rond en ayant l'air de plus en plus perplexe. Et puis j'ai pris la forme d'une boule ronde - la question "Qui suis-Je ?" - et quand il s'est retourné, je l'ai frappé et il s'est presque effondré.

00:56:26 Michael Roads : Et puis je suis revenu dans la chambre et j'ai pensé, “Oh mon Dieu” Et c'est ce que nous faisons dans la vie. Qui vient en premier, la poule ou l'œuf ? Et la réponse est “La Conscience.” Donc je deviens Illuminé et je descends ma ligne de temps. Je change le moment d'un jeune de 19 ans pour qu'il devienne le jeune de 35 ans et je change ce moment. Donc nous posons la question "Qui suis-je ? Ce qui me permet de devenir la personne éclairée de 49 ans qui peut revenir en arrière et changer le passé pour devenir la personne qui peut revenir en arrière… C'est comme ça que la vie fonctionne et les gens pensent que tout est linéaire. C'est comme ça que la vie fonctionne. Puis j'ai pris conscience de moi-même en m'asseyant, conscience que la cellulite était partie et qu'elle avait complètement disparu au cours de ces 20 minutes. J'ai regardé ma montre, j'étais complètement hors du temps. Je me suis levé très prudemment parce que j'avais un peu peur de la douleur.

00:57:29 Michael Roads : Aucune douleur. Mon dos a été complètement guéri. Je n'ai plus jamais eu mal au dos. Et toutes mes insomnies ont disparu. Tout était parti. J'étais complètement guéri… et je suis toujours là, il n'y avait pas encore d'Amour inconditionnel pour moi-même. Donc c'était un... c'était un saut quantique de grande ampleur. Mais ce n'était pas la fin. Et si vous lisez mes livres “Avec les yeux de l'amour” (les trois tomes) et “Marcher entre les réalités”, vous entendrez l'histoire que je ne raconte pas. Maintenant vous pouvez aller lire cette histoire.

00:58:07 Helen Reynolds : C'est parfait.

00:58:09 Michael Roads : La vie, vous savez, on essaie de la comprendre. Le voyage spirituel - tout voyage spirituel - n'est pas un voyage intellectuel. La connaissance a une date de péremption. La connaissance peut être déformée et elle perd son calibre. Et donc nous avons une humanité accro à la connaissance intellectuelle. Ce que j'aime est ce que j'appelle le savoir direct. Je pense que le terme ésotérique est cognition mystique. Et donc vous permettez au savoir direct d’émerger de l’instant. Et quand vous avez suffisamment de confiance, vous ne le questionnez pas, vous le laissez venir.

00:58:59 Helen Reynolds : J'avais dit que nous parlerions de l'humanité dans l'état où elle se trouve actuellement. Et vous avez dit que c'est l'Amour qui crée ce monde pour changer la situation du monde. Vos mots étaient, nous sommes déjà tous parfaits. Nous sommes tous l'Amour qui s'exprime à travers la conscience.

00:59:23 Michael Roads : Il y a plusieurs choses que je vais associer. L'une d'elles a préparé deux ans de voyage autour du monde. Je n'arrêtais pas de dire aux gens qu'au milieu des années 2020, nous allions être confrontés à une pandémie de démence parce que l'humanité est complètement perdue dans le subconscient et que nous n'évoluons pas. Nous devenons intelligents. De plus en plus intelligents, mais malheureusement, l'intellect [NDLT : Michael faire la différence entre l’intellect – le mental – et l’intelligence – le cerveau complet et le cœur -] va de pair avec la stupidité, et c'est évident aujourd'hui. Et donc, en fait, j'avais tort. C'est arrivé plus tôt. C'est arrivé avant le milieu des années 2020. Et puis j'ai parlé de la pandémie. Oui, pas tout à fait la démence mais la peur, qui est démente de toute façon. Et donc je n'étais pas loin de ça. Et puis il y a deux autres choses dans ce temps-là.

01:00:14 Michael Roads : Un de mes enseignements est que “En chaque instant de votre vie, vous créez la direction et le contenu de chaque instant de votre vie.” C'est comme ça que ça marche pour tout le monde. Nous ne pouvons donc blâmer personne pour quoi que ce soit, même nous-mêmes, car nous agissons à partir d'une ignorance totale. Et si vous ne savez pas qui vous êtes, comment pouvez-vous savoir où vous allez ou pourquoi vous y allez ? Et donc tout cela nous ramène à la question de savoir comment sortir de ce bourbier dans lequel se trouve l'humanité. Je veux dire, c'est juste la confusion la plus totale.

01:00:52 Michael Roads : Tout le monde se tourne vers la voie intellectuelle. Il n'y a pas de voie intellectuelle. L'intellect est un outil - un charpentier a un marteau et peut planter des clous et construire une maison ; ou il peut prendre le même marteau et la démolir. Nous n'utilisons plus l'intellect en liaison avec l'intelligence. Nous avons perdu l'intelligence parce que vous devez être conscient pour utiliser l'intelligence. Et donc maintenant on est dans le subconscient et l’intellectuel, et c'est devenu la norme parce que c'est la façon dont on enseigne à l’école puis dans les universités.

01:01:35 Michael Roads : Vous savez, mon frère est brillant. En plus il est super brillant à 88 ans. Son cerveau est incroyable mais sa vie est un gâchis. Un désordre complet, total. Parce qu’il n'y a pas beaucoup d'intelligence dedans, mais il y a de la brillance intellectuelle et ça ne marche pas. Je pourrais continuer comme ça. Ce que j'essaie de dire, c'est qu'il doit y avoir un moyen de s'en sortir. Et penser ne va pas le faire. Les émotions ne vont pas le faire. Et donc vous vous concentrez sur l'Amour.

01:02:15 Michael Roads : Alors, les gens pensent que l'Amour est une émotion. Et donc on donne dans le sentiment et on appelle ça aimer. Donc vous avez des sentiments pour Max [NDLT : probablement le conjoint de Helen] et j’ai des sentiments pour Carolyn et nous disons : “nous les aimons tant.” Et dans nos émotions, j’espère qu’il y a de l’Amour. Les émotions supérieures se transforment en Amour et les émotions inférieures en peur. Il y a beaucoup plus de conjoints qui projettent des émotions inférieures sur leur conjoint que des émotions supérieures. Mais tout cela s'appelle l'amour.

01:02:46 Michael Roads : Donc nous avons complètement perdu la tête. Il n'y a donc qu'une seule direction vers laquelle se tourner, et c'est vers soi. Maintenant, cela peut être un concept pour vous, mais pour moi, c'est réel. Il n'y a rien en dehors de Soi. Quand je dis que je suis le monde, j'en fais l'expérience, je peux écouter l'univers. Il ne dit pas "Bonjour Michael, comment ça va aujourd'hui ?” Rien de tout cela. Mais tout, absolument tout est énergie. Tout ce qui est sur la planète est de l'énergie ; et toute énergie porte des informations. Vous ne pouvez pas avoir d'énergie sans information, et toute information se partage sans fin. Ça ne s'arrête jamais. Mais personne n'écoute. L'humanité a perdu la capacité d'écouter il y a longtemps.

01:03:32Michael Roads : Nous entendons mais nous n'écoutons pas. Il m’a fallu cinq ans pour apprendre à écouter. C'est une véritable forme d'art et vous ne savez même pas ce que vous essayez de faire avant de vous en approcher. Bref. Et donc nous avons une humanité qui n'a aucune idée de qui elle est ou de ce qu'elle est. Donc la seule chose que vous pouvez faire est de commencer avec la Vérité. Et cette prémisse est : “Je suis parfait.” Et donc je vais me concentrer sur ma perfection et je vais me concentrer sur l'Amour de ma perfection et progressivement, progressivement, vous commencez à ressentir cet Amour. Au début, vous savez, c'est comme faire semblant jusqu'à ce que vous y arriviez, d'une certaine manière on peut en rire. Seulement les humains ont une capacité dénigrée, l'imagination.

01:04:27 Michael Roads : Aucun animal sur la planète n'a d'imagination. Seulement les humains. Mais nous avons décidé que ce que l'imagination crée n'est pas réel. Nous n'avons jamais eu autant tort dans notre vie. Tous les psychologues du sport savent que l'imagination est la force motrice. Et donc vous vous imaginez parfait et vous vous imaginez vous Aimer et vous imaginez comment traiter quelqu'un toute la journée si vous l’Aimiez vraiment. Est-ce que je le critiquerais ?

01:05:00 Michael Roads : La plupart des psychologues vous le diront. Environ 84 % de la journée d'une personne moyenne est passée à se parler à elle-même, à se critiquer. Chaque chose, chaque personne que vous critiquez, c'est vous, car il n'y a rien en dehors du Soi. Donc, une fois que vous connaissez la Vérité, ce n'est plus intellectuel ou conceptuel, c'est la réalité. Une fois que vous savez que vous êtes éternel et immortel, il y a un énorme sentiment de paix qui vous envahit. Un incroyable sentiment de paix. C'est comme une vaste bulle blanche qui entre en vous et dans laquelle vous vous détendez profondément. C'est ce qu'on appelle la paix intérieure, c'est assez rare dans l'humanité et là-dedans il n'y a rien d'autre que de l'Amour. Vous savez, chaque premier dimanche du mois, je fais ma méditation de guérison de l'humanité pour tout le monde. Il y a beaucoup de gens qui la font maintenant.

01:05:56 Michael Roads : Et au cours de cette méditation, je les emmène dans un nouveau voyage. Et peut-être que vous aimeriez vous y joindre, à 17h, heure de Brisbane [NDLT : à 18h, heure de Brisbane, pour les francophones], le premier dimanche de chaque mois. Et cela part dans le monde entier et vous verrez ce que je veux dire par “voyage”. Vous verrez ce que je veux dire par cet espace. Beaucoup de gens disent : "Je n'ai jamais, jamais, fait de méditation aussi puissante". Ce n'est pas vraiment une méditation. C'est vraiment un voyage que les gens peuvent appeler comme ils le veulent.

01:06:29 Michael Roads : Et donc, quand vous trouvez cette paix, vous réalisez qu'à la fin de tout ça, disons que vous regardez un portrait de vous-même et qu'il est parfait. Et vous le regardez et vous vous dites “non, je n'aime pas le nez” et donc vous le remodelez progressivement, vous continuez à le changer et à le changer et à le changer tout au long de vos incarnations. Et quand vous vous incarnez à nouveau, la photo en est là où vous l'avez laissée. Et vous continuez à la changer, et à la changer, à chaque nouvelle incarnation. Je n'aime toujours pas ça et vous continuez à l'améliorer et à l'améliorer sans arrêt. Et puis un jour, vous vous arrêtez et vous réalisez que vous savez quoi faire : vous prenez une éponge et vous nettoyez le tableau, vous le regardez et vous réalisez : " Oh mon Dieu, c'était parfait avant que je commence ".

01:07:23 Michael Roads : Et donc il faut réaliser, pour dire simplement, que Dieu est Amour. Dieu est la perfection. Dieu est la Vérité et Dieu a créé et crée à son image. Oubliez l'homme ! Dieu crée à son image. Alors disons simplement que Dieu vous a créé/e parfait ou parfaite. Et Qui vous êtes entre en contact avec cette perfection, et dit qu'il n'y a plus rien à faire. “Tout ce que j'ai à faire, c'est de m'emparer de cette perfection. Je ne vais pas en parler parce que les gens ne comprendront pas, mais je vais m'emparer de ma perfection et je vais la nourrir et en être reconnaissante. Je l'apprécierai, je l'aimerai et je la respecterai. Et toute critique, comparaison ou jugement à mon égard est complètement terminé, parce que je sais que je suis parfait/e.” À ce moment-là, votre graine pour l'Ascension commence à pousser. Enfin. Elle était là avec vous depuis toujours. Cette graine de l'ascension commence à pousser. Et vous la laissez grandir, vous sortez votre tête de l’ornière et vous savez juste que “j'ai toujours été... j'ai toujours été parfait.” Et vous ne le dites pas aux autres parce que la plupart des gens ne sont pas prêts. C'est une Vérité. C'est une Vérité avec un V majuscule. Et elle n'a pas de plafond. Votre perfection n'a pas de plafond à atteindre ; la perfection va grandir pour l'éternité.

01:08:59 Michael Roads : Et ensuite, quand vous pouvez vous faire une idée de cela puis vous débarrasser de l’idée, vous le ressentirez dans votre cœur, parce que c'est au cœur et à l'âme que vous êtes que je parle. À partir de ce moment-là, vous entamez un nouveau voyage et c'est un voyage où vous vous détendez et où vous permettez, vous n'essayez plus. C'est le cerveau gauche qui essaye. Le cerveau droit dit, le cœur dit, l'âme dit - nous permettons. Et donc vous permettez comme un petit bouton de fleur, une rose - vous devez seulement lui donner un peu de lumière et d'eau. Avez-vous vraiment besoin de lui dire, OK, maintenant tu es le troisième à partir de la gauche, tu dois baisser un peu ce pétale. Sinon, tu vas avoir des problèmes ! Mais nous regardons nos propres bourgeons et nous oublions que dans le bourgeon de l'innocence attend la fleur de la Vérité. C'est l'un de mes aphorismes. Mais nous l’oublions

01:09:57 Michael Roads : Nous l'oublions. Et donc nous n'osons pas déplier le bourgeon au cas où, à l'éclosion, la fleur ne serait pas assez belle. Et donc nous l'avons gardée depuis des éons dans le bourgeon, maintenant il est temps pour vous de réaliser, Oh mon Dieu, c'est si parfait et la fleur va se déployer, une fleur va venir, les gens disent : Ouah ! Tu as changé, qu'as-tu fait ?” Et vous serez capable de sourire et de ne rien dire du tout. Parce que tout est là. Tout.

01:10:29 Michael Roads : C'est difficile à comprendre... un cerveau gauche ne peut pas faire face à cela. Toute l'éternité est dans ce moment de votre vie maintenant. Toute l'éternité. Le futur, aussi loin que vous puissiez aller, le passé aussi loin que vous puissiez aller, tout est dans ce moment. Pouvez-vous réaliser l'immense pouvoir de cela, l'immensité pure de cela ? C'est tout à vous au moment où vous vous connectez. C'est comme ça que ça marche.

01:11:01 Helen Reynolds : Je pense que lorsque nous essayons de le comprendre intellectuellement, c'est le moment où nous restons absolument sans voix.

01:11:10 Michael Roads : Comprendre, c'est prendre l'immensité et la ramener à un petit morceau minuscule que vous pouvez comprendre. En d'autres termes, vous prenez l'éternité en essayant de la ramener à un concept mental de votre passé, qui est de toute façon une illusion. Vous n'avez pas de passé. Vous avez seulement un maintenant.

01:11:33 Helen Reynolds : Il n'y a pas besoin de beaucoup de mots maintenant, sauf vraiment pour dire merci. Je pense que c'est le moment idéal.

01:11:42 Michael Roads : Je voudrais vous remercier de m'avoir reçu. Ce fut un plaisir.

01:11:47 Helen Reynolds : J'aurai tous les liens vers vos livres, votre site web, votre programme et vos méditations sur la page des notes de cet épisode, qui se trouve sur Live True to You dot com. Ce fut une conversation fabuleuse, et pour ceux qui nous écoutent, j'espère que cet épisode a révélé davantage le Pouvoir, la Vérité et la réalité de l'Amour, et vous a donné une plus grande confiance dans le fait que votre sensibilité à l'Amour est en fait un super pouvoir qui vaut la peine d'être Aimé.